dimanche 23 décembre 2012

Joyeux Noël !!





A tous ceux qui passeront par ici, je vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël et de fin d'année !!
A bientôt...

jeudi 20 décembre 2012

En cuisine avec Alain Passard / Christophe Blain




Voilà un album original et passionnant ! Pendant plus de deux ans, Christophe Blain a découvert les cuisines d'Alain Passard, sa brigade, ses plus proches collaborateurs dans son restaurant parisien, l'Arpège.
Il a partagé avec eux la vie de la cuisine en plein coup de feu, les moments d'échanges et de réflexions autour d'une nouvelle idée, d'un nouveau concept. Surtout, il nous fait découvrir des plats précis dont on trouve la recette page de gauche et la planche illustrée à droite avec Alain Passard aux manettes.
Christophe Blain retranscrit merveilleusement la passion de cet homme pour les produits qu'il travaille, notamment les légumes. On découvre d'ailleurs les potagers normands et sarthois d'où ils proviennent, cultivés le plus naturellement possible.

Une idée cadeau sympa pour les fêtes ! Et pour vous donner l'eau à la bouche, quelques intitulés de recettes tirés du livre : paillasse de pomme de terre à la sauge et ail nouveau, chaud-froid d'oeuf au sirop d'érable, Saint Pierre aux feuilles de laurier "sous la peau", etc..

En cuisine avec Alain Passard / Christophe Blain. Gallimard, 2011.

vendredi 14 décembre 2012

Vendetta / R.J Ellory




Un ancien tueur à gages se présente comme celui qui a enlevé la fille du gouverneur de la Nouvelle-Orléans et décide de ne révéler le lieu de séquestatrion qu'après avoir rencontré un enquêteur nommé Hartmann. Jour après jour, dans les bureaux truffés d'agents du FBI, le vieux Ernesto va raconter sa vie. Ce roman est une plongée dans le monde de la mafia américaine des années 50 à nos jours, de New-York à la Nouvelle-Orléans.

Loin d'être une leçon d'histoire, ce roman m'a captivé par une écriture magistrale, des personnages complexes et énigmatiques et un final réussi. Vraiment, j'en redemande !

Vendetta / R.J Ellory. Livre de poche, 2012 (édition originale Sonatine, 2009)

lundi 10 décembre 2012

La Guerre d'Alan / Emmanuel Guibert

 
 

Voilà le témoignage d'Alan Ingram Cope, ancien GI américain installé en France, mis en images et retranscrit par Emmanuel Guibert.
Dans ce premier volume, Alan nous raconte son départ pour la guerre et tout ce qui va lui arriver: entre les rencontres qui marqueront à jamais sa vie et les visages croisés, entre les mille métiers qu'il va découvrir et les péripéties qui s'accumuleront ces premiers mois. Nous découvrons dans l'intimité d'Alan la vie de ses soldats partis sans trop savoir pourquoi, suivant un destin qu'on leur impose.
 
J'ai bien aimé ce premier tome où, au delà les faits historiques relatés, on découvre un jeune homme à la fois naïf et courageux, porté par les évènements de la vie, qui 50 ans plus tard, s'y penche avec tendresse et nostalgie. Le dessin en noir et blanc et en teintes de gris, visages effacés renforce la force des souvenirs rappelés à la mémoire d'Alan.

La Guerre d'Alan : d'après les souvenirs d'Alan Ingram Cope (3 volumes) / Emmanuel Guibert. L'Association, 2000.
 

   
 

jeudi 6 décembre 2012

Le vase où meurt cette verveine / Frédérique Martin




Voilà un roman épistolaire terrible qui laissera une empreinte profonde dans mes lectures de 2012.
Joseph et Zika sont deux vieux amants, qui doivent, après plus de 50 ans de vie commune marqués par la passion amoureuse, se séparer en raison des problèmes de santé de l'un d'entre eux. Zika, malade du coeur, part chez leur fille célibataire, Isabelle, à Paris où elle sera soignée. Joseph rejoint leur fils, Gauthier ainsi que sa femme et ses enfants.

Cette séparation douloureuse est adoucie par leur correspondance où se rappellent les souvenirs de leur rencontre et tout le bonheur de leur chez-soi qu'ils ont dû quitter. Mais très vite, ils se retrouvent confrontés à leurs enfants : aux reproches d'Isabelle d'avoir été délaissée par ses parents qui, pour elle, ne vivaient que pour leur couple; au désespoir de la vie familiale de Gauthier qui part à vau l'eau.
Alors viennent les interrogations sur leurs doutes de parents même à 70 ans, sur ce que les enfants deviennent alors que l'on pensait en avoir fait des tout autres, sur le basculement des rôles quand celui qui a donné la vie dépend maintenant du vouloir de ses enfants.

Beaucoup de peur, de haine, de passion, d'actes terribles et de révélations sur cet amour/haine entre parents et enfants qui m'ont glacée tout comme l'amour exclusif de ce couple. Un roman à l'écriture éblouissante.

Le vase où meurt cette verveine / Frédérique Martin. Belfond, 2012.




  

lundi 12 novembre 2012

Le petit rien tout neuf avec un ventre jaune / Rabaté






Dans une petite ville angevine, Patrick tient un magasin de farces et attrapes "le petit rien tout neuf avec un ventre jaune" où il vend ses propres créations. On pourrait croire que notre homme est un boute-en-train mais tout au contraire, pour Patrick, la vie n'est synonyme que d'échecs (sa femme l'a quitté), pessimisme et solitude. Englué dans cette "bulle noire", il refuse l'aide de tous ceux qui l'approchent jusqu'au jour où il croise une jeune acrobate, Clarisse, dont le cirque est en représentation dans le village.

Après "la Marie en plastique" et "les petits ruisseaux" que j'ai beaucoup beaucoup aimé, j'attendais beaucoup de cet album de Pascal Rabaté. Et je suis un peu déçue. Finalement, j'ai trouvé cette histoire un peu banale et je n'y ai pas retrouvé la fantaisie et la tendresse des précédents. Dommage !

Le Petit rien tout neuf avec un ventre jaune / Pascal Rabaté. Futuropolis, 2009.



mardi 6 novembre 2012

Fantasia chez les ploucs / Charles Williams

 
Une ferme dans les années 50. Les frères Noonan, l'oncle Finley et le petit Billy semblent y vivre paisiblement mais ils sont surveillés par le shérif du comté qui soupçonne Sagamore Noonan de distiller de l'alcool en pleine période de prohibition. Seulement, aucune preuve et beaucoup de malice chez ces deux frères qui se jouent des crises d'hystérie de ce représentant de l'ordre.
Puis, apparaît Miss Harrington, plantureuse jeune femme en petite tenue, qui cherche un endroit calme pour se reposer, paraît-il, mais très vite, il semble qu'elle soit pourchassée par des gangsters.

Racontée par le petit Billy, cette histoire rocambolesque prend une autre dimension : les personnages tous plus dingues les uns que les autres le sont rendus encore plus par la naïveté de cet enfant.
Les situations burlesques se succèdent, s'accélèrent, me laissant finalement sur la touche. Je n'ai pas réussi à adhérer à l'absurdité de cette histoire. Maintenant, c'est plutôt bien mené et quelques personnages sont attachants (l'oncle Finley, grand cloueur pour l'Eternel).

Fantasia chez les ploucs / Charles Williams (1ère édition : 1956). Gallimard, folio policier, 2003

 

jeudi 18 octobre 2012

Une vie sans Barjot / Appollo, Stéphane Oiry.




Dernière nuit à Nantes pour Matthieu qui va poursuivre ses études post-bac à Paris. Nuit d'errance et d'interrogations en compagnie de ses potes, Christophe qui rêve d'un avenir d'écrivain à la Kerouac, Barjot, qui se cache derrière son masque de grand débile. Alcool, musique, cannabis et sexe sont au programme mais Mathieu semble traverser cette nuit-là l'esprit ailleurs : entre ce qu'il va quitter et ce qu'il attend,  une nuit entre deux, entre l'adolescence et la vie d'adulte.

Cette BD m'a fait tout de suite penser au film "l'auberge espagnol" et aux interrogations de Romain Duris. J'ai aimé cette balade nocturne dans Nantes, ces personnages "vrais" et entiers.

Une vie sans Barjot / Appollo, Stéphane Oiry. Futuropolis, 2011.

mardi 16 octobre 2012

La maison à vapeur / Jules Verne, Samuel Figuière, Nicolaï Pinheiro




L'histoire se déroule en Inde à l'époque de la révolte des Cipayes (1857) contre l'occupant anglais. Les révoltes emmenées par Nana Sahib ont été réprimées par les soldats de la reine dans le sang mais plusieurs victimes anglaises dont Laurence, la femme du Capitaine Munro, ont été exécutées. 
Ce dernier ne vit plus que dans le souvenir de sa femme. L'ingénieur Banks propose alors à son ami, un périple au Nord de l'Inde, à bord de son ingénieuse maison-vapeur, le steam-house. En compagnie du capitaine Hod, grand chasseur de tigres, du jeune Français Maucler et de leur équipage, ils vont traverser le Nord de l'Inde sur plusieurs milliers de kilomètres et devront faire face aux dangers de la nature, à la méfiance des autochtones et au retour du passé car Nana Sahob serait encore en vie.

Une adaptation BD en 3 volumes plutôt agréable à découvrir. Le graphisme est des plus classiques mais le scénario est plutôt bien mené : personnages hauts en couleur et suspens sont au rendez-vous. Bref, une lecture agréable.

La Maison à vapeur / d'après Jules Verne, scénario Samuel Figuière, dessin Nicolaï Pinheiro. Clair de Lune, 2010 (Voyages extraordinaires 7,8,9)

jeudi 11 octobre 2012

Albin et Zélie / Yannick Marchat


Albin vit seul, il mène une vie "complètement vide, une vie solitaire, une vie immobile, une vie arrêtée". Jusqu'au jour où il croise Zélie à un feu rouge et qu'il reconnaît en elle, la femme de sa vie. Aidé par son poisson rouge, il franchit le pas et va déclamer sa flamme mais il se fait sévèrement recalé par cette fille au caractère bien trempé. Il va falloir l'arrivée inopinée d'une soucoupe volante sur l'immeuble de sa belle pour que les choses évoluent. A travers les limbes d'un voyage extra-terrestre parallèle, les deux héros de cette histoire vont se découvrir. Au retour, Zélie décide de tenter l'aventure ailleurs alors qu'Albin se révèle enfin à lui-même...

Voilà une histoire d'amour originale et poétique ! J'ai aimé le scénario décalé, la présence,au combien importante, du poisson rouge, toujours de bons conseils (petite voix intérieure?), le personnage tout en rondeur d'Albin, sa douceur tout à l'inverse de la gouaille et finalement de la bien plus fragile Zélie. Parfois, je me suis un peu perdue dans ce voyage extraordinaire, me demandant où l'auteur voulait bien m'emmener mais en même temps, j'ai aimé me laisser bercer par la poésie et la subtilité de cette histoire.
Je ne suis pas particulièrement fan du dessin mais le graphisme parfois très épuré, parfois très travaillé est intéressant.
Bref, dans l'ensemble, une belle découverte !  Merci une nouvelle fois à Libfly pour cet envoi dans le cadre de l'opération " la voix des indés" : : une mise en valeur méritée de 70 éditeurs francophones indépendants !


Albin et Zélie / Yannick Marchat. La Boîte à bulles, 2012.
 


lundi 8 octobre 2012

Et voraces ils couraient dans la nuit / Jean-Pierre Ostende


 
Jacques Bergman travaille au sein de la société DARWIN, spécialisée dans l'audit d'entreprise. DARE- WIN, comme oser, gagner.
Leur principe : Aller au- delà, "Si nous voulons trouver des solutions concrètes pour améliorer un service (...), il ne faut pas s'en tenir aux chiffres. (...) Notre matériel de base, c'est l'information. L'outil majeur, les questions. (...) Nous voyons ce que personne ne voit et qui est évident. Du familier, nous faisons de l'étrange, et de l'étrange du familier, nous sommes des créatures créatives".

Entouré de collègues tout aussi névrosés que lui et de Sanglier, son patron, celui qu'ils suivent fidèlement, Bergman se voit attribuer une nouvelle mission au sein de la société PETRA, spécialisée dans la prise en charge des addictions. Cette société est au bord de l'implosion et DARWIN doit trouver une solution.

La 4ème de couverture annonçait "un roman sur l'addiction au sens large du terme, l'utilisation dévoyée des nouvelles technologies, la souffrance au travail et la question sous-jacente de l"identité dans le cadre professionnel(...)". Je n'y ai, pour ma part, trouvé qu'une galerie de personnages névrosés, qui m'ont laissé de marbre. Quelques réflexions sur le monde de l'entreprise m'ont fait sourire mais le choix de traiter le roman et ses personnages sous une forme "paranoïaque"  et sans profondeur m'a fait lâcher prise dès les premières pages. (Je suis quand même aller au bout mais dans la souffrance !).

Et voraces ils couraient dans la nuit / Jean-Pierre Ostende. Gallimard, 2011.








samedi 6 octobre 2012

Il ne fait jamais noir en ville / Marie-Sabine Roger




Dans ce recueil de nouvelles, Marie-Sabine Roger donne la parole aux gens de peu, aux solitaires, aux oubliés. 
Dans "la loi de Murphy", une employée soumise et dévouée va  enfin oser dire non (grâce à la magie d'un chaton recueilli). "Libres oiseaux" est la parenthèse enchantée offerte à une personne âgée grâce aux boucles virevoltantes de jeunes skatters. "Sans blessure apparente" : les regrets et la douleur d'une jeune femme esseulée.  Dans "ce soir, c'est fête", une bande de petits vieux bientôt SDF s'offrent un dernier réveillon de Noël en douceur grâce à un Père Noël généreux. "Il ne fait jamais noir en ville" est le départ de son village pour la ville d'une vieille dame de 87 ans.

Je découvre Marie-Sabine Roger avec ce recueil de nouvelles plutôt inégales. Si j'ai aimé la poésie de certaines (Libres oiseaux, Sans blessure apparente, il ne fait jamais noir en ville), d'autres seront moins marquantes, par manque de profondeur et peut-être trop en simplicité (Les mariés, pas à pas).

Il ne fait jamais noir en ville / Marie-Sabine ROGER. Editions Thierry Magnier, 2010.


lundi 24 septembre 2012

Le Chapeau de Mitterrand / Antoine Laurain

 

 
 

Ce roman est mon troisième rendez-vous avec Antoine Laurain (après "Fume et tue" et "Carrefour des nostalgies") et une nouvelle fois, je ne suis pas déçue ! Une pointe de fantastique dans cette histoire à plusieurs voix où le chapeau de François Mitterrand semble donner, tout à tour, à ceux qui vont le porter renaissance, courage, bonne fortune ou ouverture d'esprit !

Daniel Mercier est le premier à "bénéficier" de ce chapeau "magique" oublié par le Président sur une banquette de restaurant :  son statut de comptable effacé va évoluer vers un poste de directeur financier en province. Malheureusement pour lui, il oublie son chapeau dans un train. Celui-ci va alors continuer son parcours en croisant en chemin Fanny Marquant, Pierre Aslan et Bernard Lavallière. A chacun il apportera une force soit insoupçonnée, soit disparue !


J'ai aimé cette histoire sur le pouvoir des choses, le hasard et la force du destin qui laisse à son lecteur tout loisir de la réflexion. Un joli moment de lecture et un auteur à suivre assurément !

Le Chapeau de Mitterrand / Antoine Laurain. Flammarion, 2012.

lundi 20 août 2012

Les Chaussures italiennes / Henning Mankell






Ancien chirurgien orthopédique, Frédérick, 70 ans,  vit seul sur son île. Un chat, un chien, et la visite quotidienne de Jansson, le facteur, voilà son quotidien depuis 12 ans. Après avoir fait une erreur médicale gravissime, il a décidé de se retirer du monde.  Mais tout ne va pas se passer comme prévu.
Un soir d'hiver, il aperçoit sur la mer gelée, une femme qui se déplace vers lui, accrochée à son déambulateur. C'est Harriet, la femme qu'il a plaqué il y a plus de 40 ans. Elle ne lui reproche rien, elle voudrait juste qu'il tienne une promesse évoquée avant son départ : l'emmener au bord du lac qu'il fréquentait enfant. Ce sera sa seule demande, Harriet est gravement malade. La rencontre avec cette femme qui va lui faire quitter son île va alors être le début d'un autre regard de Frédérik sur sa vie ou plutôt sa non-vie.

Je connaissais Henning Mankell pour ses romans policiers et je le redécouvre avec un roman bien différent. Ici, nous découvrons des personnages hauts en couleur, ancrés dans leur solitude, leur douleur ou leur passé.  Je me suis laissée porter par la sobriété et la finesse de l'écriture de Mankell qui dresse le portrait de personnages complexes, à la recherche du bonheur et de la rédemption et ce dans la cadre magique de cette île polaire.

Les Chaussures italiennes / Henning Mankell. Seuil, 2009.

mardi 14 août 2012

La Fête de l'Ours / Jordi Soler


Suite à une rencontre quelque peu imprévisible, Jordi Soler va revenir sur les traces de son grand-oncle, Oriol. Celui que tout le monde croyait mort pendant la Guerre ou exilé en Argentine aurait finalement vécu de l'autre côté des Pyrénées.

Jordi Soler part à la recherche de la véritable histoire de ce grand-oncle et rencontre des personnages sortis tout droit de l'imaginaire : un berger géant, une vieille femme rebouteuse. L'imaginaire familiale et la vérité dévoilée se rejoignent peu à peu et font sombrer le narrateur dans l'interrogation et le doute.
Un roman, qui se lit comme un conte,  sur la quête familiale et une fin en apothéose.

La Fête de l'ours / Jordi Soler. Belfond, 2011




samedi 11 août 2012

les enfants du Capitaine Grant / Jules Verne, Alexis Nesme


Octobre 2012 sera le mois "Jules Verne" à la médiathèque avec une pléiade d'animations et de lectures ! Je me suis donc plongé dans l'univers de cet écrivain que je redécouvre. Ici, il s'agit d'une adaptation BD du roman homonyme en 3 volumes et réalisée par Alexis Nesme.

L'histoire, tout d'abord : Lord Glenevan, à bord de son navire Le Duncan, découvre une bouteille jetée à la mer qui laisse entendre que le Capitaine Grant, disparu depuis 2 ans, serait prisonnier des indigènes de Patagonie. Le très généreux et dévoué Lord décide alors de partir à sa recherche en embarquant Mary et Robert, les deux enfants du Capitaine. Commence alors une aventure extraordinaire qui va mener tout l'équipage à travers les continents et les mers de l'hémisphère Sud : Patagonie (1er volume), Australie (2nd volume) et îles du Pacifique (3ème volume).

Cette trilogie (dont 2 premiers volumes ont été édités pour le moment) est une réussite, tout d'abord, graphique. Le travail graphique est extraordinaire : des couleurs flamboyantes et lumineuses qui servent superbement l'histoire originale, complétée par le détail et la richesse de la mise en scène. A cela s'ajoute le génie de Jules Verne : suspens et aventure sont tout aussi présents.  Bref, j'ai beaucoup aimé et je reste sur ma faim : à quand le tome 3 ????

Les Enfants du Capitaine Grant / Jules Verne, Alexis Nesme. Delcourt, 2010-2011.

vendredi 3 août 2012

Cette main qui a pris la mienne / Maggie O'Farrell


Un retour sur ce blog qui peine à survivre !! J'espère réussir malgré un retard considérable le challenge Petit Bac 2012 d'Enna.
Donc, j'ai choisi ce roman spécialement pour ce défi bien sympathique et en raison de bonnes critiques.
Tout commence dans la campagne anglaise à la fin des années 50 avec la jeune Lexie qui souhaite quitter son cocon familial et bourgeois pour vivre en jeune femme libre à Londres. Déterminée, insoumise, elle marquera tous les hommes qui la croiseront. Journaliste reconnue, elle sera menée également sa vie de mère célibataire, prête à tout pour son enfant.
Parallèlement, nous suivons l'arrivée (30 ans plus tard) d'un bébé dans la vie d'une jeune peintre d'origine scandinave et de son amoureux, Ted, jeune londonien. La naissance de ce petit est une révolution dans la vie de ce couple.  Chacun cherche maladroitement à aider l'autre et à le comprendre, tous le deux cherchent à trouver sa place dans ce nouveau schéma. Ted, notamment, se retrouve plonger dans des souvenirs oubliés qui le trouble considérablement.


Un roman à l'écriture très féminine, sensible et nostalgique. Une histoire qui se déroule en 2 temps, à 30 ans d'écart, pour mieux se raconter. J'aime cette construction qui permet de "poser" les personnages, de les voir évoluer. Je regrette une première partie un peu longue mais j'aime l'écriture de cette auteure tout en sensibilité et en finesse. A découvrir !

Cette main qui a pris la mienne / Maggie O'Farell. Belfond, 2011.

dimanche 17 juin 2012

Plus léger que l'air / Federico Jeanmaire


Argentine. Une vieille dame de 93 ans retient dans sa salle de bain un jeune adolescent de 14 ans qui a tenté de la voler. Elle profite de cette oreille (plus forcée qu'attentive) pour raconter l'histoire de sa mère, morte alors qu'elle n'avait que 2 ans et qu'elle idéalise particulièrement. Le voyou devenu victime a peu droit à la parole, d'ailleurs l'auteur ne nous donne que la voix de la vieille femme qui tente dans un long monologue de lui confier la fin tragique de sa mère.

Bref, il ne se passe finalement pas grand chose dans ce roman qui garde le même rythme tout au long du récit. Il est intéressant pour le portrait de cette vieille dame que la solitude et le culte du passé a rendu aigrie, cynique, centrée sur elle-même, impression renforcée par la construction du récit. Un roman plaisant à lire malgré l'histoire qui tourne un peu en rond.

Plus léger que l'air / Federico Jeanmaire. Joelle Losfeld, 2011.

mercredi 23 mai 2012

Le Dernier Contrat / Olivier Maulin


La France est au bord du chaos. En pleine crise économique, une "affaire" politico-financière met le feu au poudre et le peuple dans la rue. Cette révolte populaire est menée par un moine révolutionnaire appelé Frère La Colère, porteur de ce Mouvement.
Dans ce contexte, Victor, un tueur à gages aux méthodes précises et maniaques découvre le corps sans vie de celui qui devait lui fournir son dernier contrat, celui qui lui permettra de prendre sa retraite au soleil. Devenu lui-même la cible d'un duo armé, il décide de ne pas renoncer à cette dernière affaire et mène l'enquête pour connaître son commanditaire.

Les rouages de l'histoire se mettent tranquillement en place. Victor est un personnage froid, précis et maniaque. Derrière ce masque, on découvre un homme doutant de lui-même mais voulant aller jusqu'au bout de son "oeuvre". Surtout, le roman noir laisse place en seconde partie à la description d'une révolte populaire menée par un groupuscule fort bien organisé dans un contexte social et économique proche du nôtre. Ca laisse à réfléchir !!
Bref, un roman bien mené au scénario précis et efficace que j'ai pris plaisir à découvrir. Tout comme cette maison d'édition que je ne connaissais pas et cette collection "Vendredi 13" dont le principe est le suivant : 13 récits écrits par 13 auteurs différents dont l'action doit se dérouler un vendredi 13 ! Ma prochaine lecture : Freaky fridays de Brigitte Aubert.

Le dernier contrat / Olivier Maulin. Editions La Branche, 2012.

vendredi 18 mai 2012

Saint Denis Bout du Monde / Samuel Zaoui


Une jeune femme d'origine maghrébine attend sur un banc le retour de son père reparti au bled. Souhad est agrégée en littérature, ses frères sont ingénieurs et dentistes. Leur père a tout sacrifié pour leur offrir un avenir en France, ce pays qui lui a pris un de ses fils (tué par un Français pur souche). Etait-ce le prix à payer ? Souhad vit avec cette culpabilité au coeur depuis toujours et elle ne comprend pas le retour de son père au pays.



Prostrée sur ce banc, elle va croiser de "vieux" arabes comme son père : Mustapha, Hachimi, Malek...Tous ont quitté leur terre natale pour le rêve français, rêve qui tombe en ruine dès le premier pas posé sur cette terre promise. "Ici, tu n'es et tu ne seras jamais quelqu'un aux yeux des gens et retourner là-bas serait porter la honte sur la famille alors tu restes, c'est comme ça". Souhad ne supporte plus ce discours fataliste et la peur qu'elle lit dans leurs yeux.

Alors, ils décident de faire la route à l'envers. A bord d'une camionnette, ils retracent leur parcours depuis Saint-Denis vers Alger mais en repassant par Saint-Nazaire, Sochaux, Cavaillon et en découvrant que d'autres ont pris leur place sans être mieux lotis.

Un roman sur l'émigration qui m'a beaucoup touchée par le fatalisme de cette première génération d'hommes arrivée après la guerre 39-45 et qui en quittant leur pays n'ont pas trouvé une terre d'avenir mais une non-vie faite de sacrifice et d'humiliation.

Saint-Denis bout du monde / Samuel Zaoui. Editions de L'Aube, 2008.


dimanche 6 mai 2012

La Page blanche / Pénélope Bagieu


Eloïse se retrouve un soir sur un banc dans un quartier de Paris qu'elle ne reconnaît pas, sans savoir qui elle est, comment elle s'appelle et où elle habite. L'étonnement passé, elle décide de ne pas céder à la panique et avec l'aide des papiers retrouvés dans le sac à main posé à côté d'elle (dont elle devine que c'est le sien), elle retrouve son appartement.
Elle se demande bien ce qu'elle va trouver derrière la porte. Elle échafaude un nombre incalculable de plans pour se retrouver finalement en tête en tête avec un chat.
A partir de là, Eloïse se met en quête de son identité. Une famille ? Un boulot ? Des amis ? Rien, aucun souvenir.
Qui est qui ? pourquoi a t-elle perdu la mémoire ? Tout se bouscule dans la tête de cette jeune fille qui, aidée par une collègue à qui elle s'est confiée, cherche sans discontinuer la solution à cette histoire.

J'ai passé un bon moment avec cette BD de Pénélope Bagieu. Le dessin dynamique, les expressions proches des animés des personnages me les ont rendu de suite sympathiques. Et puis, suspens, on veut vraiment savoir si le personnage va retrouver son identité, la chute étant tout à fait intéressante. Bref, j'ai bien aimé !!

La Page Blanche / Pénélope Bagieu. Delcourt, 2012

jeudi 3 mai 2012

L'Amour est une île / Claudie Gallay




Festival d'Avignon. Odon Schnadel met en scène, dans le théâtre qu'il dirige, "Nuit rouge", pièce écrite par un jeune auteur inconnu, Paul Selliès, mort dans des circonstances plutôt floues. Près de sa péniche, il fait connaissance de Marie, jeune femme filiforme, qui se présente comme la soeur de Selliès et qui cherche à comprendre pourquoi Odon n'a jamais rappelé son frère. Entre en scène alors, Mathilde, actrice devenue La Jogar, dont le talent est célébré par tous, ancien amour d'Odon, qui a préféré le quitter pour suivre sa voie et réaliser SA pièce, celle qui l'a rendue célèbre.
Peu à peu, le destin de chaque protagoniste s'entrecroise. D'autres personnages secondaires gravitent dans ce roman mais s'en y apporter, pour ma part, grand chose. Ce trio est le coeur du livre.

Piètre résumé que je fais là mais trop en dire serait vraiment dommage. Après avoir lu "les déferlantes", mon coup de coeur en 2010, j'étais ravie de retrouver Claudie Gallay. Comme pour "les déferlantes", on retrouve des personnages aux blessures profondes, écorchés par la vie et servis avec brio par l'écriture fine, tendue de l'auteur. Aux embruns et à la mer de La Hague, font place ici les températures caniculaires d'Avignon qui assèchent les corps (et les coeurs?). Malgré tout, je n'ai pas ressenti d'empathie pour les personnages, je n'ai pas été emporté par l'histoire, bref, je suis restée un peu à côté mais quand même, cette écriture... Quel talent !

L'Amour est une île / Claudie Gallay. Actes Sud, 2010.


dimanche 29 avril 2012

Les Ignorants / Etienne Davodeau



C'est avec un immense plaisir que je me suis plongée dans le dernier opus d'Etienne Davodeau.  Dans cet album bien épais, il nous raconte les moments partagés avec Richard Leroy, viticulteur des Côteaux du Layon.
Chacun fait découvrir à l'autre son métier et l'environnement dans lequel il évolue. Taille, fabrication des barriques, biodynamie, clients étrangers pour l'un. Imprimeur, rencontre avec des auteurs, salon, éditeurs et (surtout!) beaucoup de lectures pour l'autre.
On partage bien vite le quotidien de ces deux-là qui s'amusent beaucoup de la curiosité et des gaffes de l'autre.

Double "petit bonheur" car je suis plutôt amatrice de bon vin et que ce coin d'Anjou dont Etienne Davodeau nous parle me rappelle mes origines (je suis née à quelques kms de là). Bref, j'ai aimé cette belle rencontre entre deux mondes (la BD et le vin) et ces deux bonhommes là. Une belle tranche de vie qui me plaît, une complicité et un véritable partage, ils ont tout compris. MERCI !!

Cerise sur le gâteau, Etienne Davodeau sera présent à la Médiathèque de Vallet (44) le vendredi 4 mai prochain. Rencontre qui sera suivie d'une dégustation de Muscadet avec des producteurs locaux. J'ai hâte !

Les Ignorants / Etienne Davodeau.Futuropolis, 2011

jeudi 26 avril 2012

Solène / François Dominique


Une famille vit sous la protection d'une bulle magnétique alors qu'autour d'elle la région de Lyon (le monde en général ?) a été anéantie par des ombres létales qui changent la matière en poussière à la tombée du jour.  C'est par la voix de Solène que l'on découvre le quotidien de cette famille et que l'on devine des secrets, des non-dits, des tourments qui, en plus de l'angoisse de l'avenir, fissurent l'hamonie de cette famille.

Un roman troublant, dont il nous manque quelques clés mais dont le mystère et l'écriture poétique ont un certain charme.

Solène / François Dominique. Verdier, 2011.



samedi 21 avril 2012

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire / Jonas Jonasson



Allan Karlsson, un centenaire pas comme les autres, décide de fuguer et de quitter définitivement la maison de retraite en sautant simplement depuis la fenêtre de sa chambre. Dès lors, nous allons vivre avec Allan son périple rocambolesque à travers la Suède en compagnie d'un ancien gangster, d'un vendeur de hot-dog, d'une éléphante et de sa maîtresse. Un procureur et un inspecteur de police tentent bien de le retrouver, d'autant plus qu'il est soupçonné du meurtre de 2 voyous ayant croisés son chemin.
Ce road-movie est surtout l'occasion de découvrir l'histoire incroyable et burlesque de cet homme à travers la grande Histoire, en compagnie, s'il vous plaît, de Messieurs Staline, Truman, Mao Tsé Toung et j'en passe....

Voilà un premier roman jubilatoire : un scénario burlesque, une galerie de personnages à la fois naïfs, violents, enfantins et drôles, des situations loufoques et improbables mais au final, un roman très agréable à lire qui m'a bien fait rire. Un petit bémol : la quantité des personnages et des situations qui m'ont parfois perdue et quelques longueurs mais une belle réussite pour cette histoire qui mêle fiction et réalité.

Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire / Jonas Jonasson. Presses de la Cité, 2011.

samedi 7 avril 2012

Ubiquité / Claire Wolniewicz


Adam Volladier, comptable aux cheveux gras, sans famille et sans projet, découvre un jour que tout le monde le confond avec quelqu’un. Après avoir  pendant quelques temps nié, il se laisse peu à peu prendre par le jeu, se documentant sur toutes les vies qu’on lui attribue.
Jusqu’au jour où il décide, après avoir rencontré Rita dans une galerie d’art,  de tout quitter pour prendre à Paris l’identité du mystérieux Georges Fondel, amant de cette dernière.
En plongeant dans le monde de l’art, Adam révèle le talent qu’il avait enfant, étouffé par ses parents.  Il découvre qu’il peut à la perfection reproduire une toile de maître.  En se fondant dans l’identité de Fondel,  Adam se trouve plongé dans une histoire de faussaire et d’escroc  et devra faire face à sa propre image.

Un premier et court roman plutôt bien mené, même si parfois, j’ai trouvé le scénario un peu facile, j’ai eu du mal à accrocher à la transformation fulgurante d’un minable comptable de province en un  séduisant homme du monde au goût raffiné, mais bon, c’est bien écrit, fluide, sans excès donc ça marche !
Ubiquité / Claire Wolniewicz. Viviane Hamy, 2005

samedi 31 mars 2012

Le Dîner / Herman Koch


Dans le cadre d’un restaurant plutôt chic, deux couples se retrouvent autour d’une table. Il s’agit de deux frères (Paul et Serge) accompagnés de leurs femmes (Claire et Babette). Ils sont là pour aborder les problèmes posés par leurs enfants respectifs qui ont commis un acte gravissime. Lors de ce dîner, les parents ne sont pas du tout d’accord sur la façon de réagir : intérêts des uns et des autres, mesquinerie, courage, vanités et hypocrisie sont au menu de ce roman.
Au fil du repas, Paul, le narrateur, retrace l'histoire de sa famille : l'image plutôt négative qu'il a de son frère, de sa manière d'être; la relation particulière créée au fil des années avec son fils Michel, son propre cheminement intérieur. Page après page, le portrait mystérieux de Paul se dessine peu à peu jusqu'au dénouement final de l'histoire.

Ah, voilà un roman rondement bien mené. L'auteur distille peu à peu le fil de son histoire qui reliera au final les évènements. J'avoue m'être demandé sur la première moitié du livre où l'auteur voulait m'emmener mais j'ai bien vite été rattrapé par l'envie de savoir comment finira cette histoire. Voilà un roman fort bien construit, maîtrisé,  "joué" en huis-clos (4 personnes autour d'une table) ! Une belle découverte !

Le Dîner / Herman Koch. Belfond, 2011.

jeudi 15 mars 2012

Le Petit Roi / Mathieu Belezi


Histoire terrible et triste de Mathieu, 12 ans,  abandonné par sa mère qui part vivre chez son grand-père avec qui il partage une tendresse un peu bourrue.
C'est un garçon agressif et violent avec les animaux qui l’entourent mais surtout avec le jeune Parrot qu’il violente et bat. Au fil du récit, transparaissent en quelques lignes régulières l’horreur des bagarres quotidiennes vécues auprès de ses parents, jusqu’au drame qu’on devine.
Beaucoup de rage, de fureur et de solitude qui m’ont horrifié mais peints par une écriture forte, poétique.  Le portrait bouleversant d’un enfant enfermé dans sa douleur, allégée par la présence rassurante de son grand-père. La fin est terriblement triste.

dimanche 26 février 2012

Gamines / Sylvie Testud



Dans ce roman autobiographique, Sylvie Testud nous fait partager le quotidien de Sybille, "la numéro deux"et de ses deux soeurs, Corinne l'aînée et Georgette, la benjamine. Elles vivent toutes les trois à  Lyon avec leur mère et pas très loin de la famille italienne de celle-ci. L'ombre du père, celui que l'on ne nomme jamais, appelé "Il" plane à travers ses pages. Parti juste avant la naissance de Georgette, malgré son absence, il prend beaucoup de place dans le tête de ces trois gamines et notamment de Sybille, celle qui lui ressemble, la seule blonde de la famille. Alors, qu'en 20 ans plus tard, la rencontre se fait autour d'une table de bar, toutes les émotions et les non-dits remontent à la surface.

J'ai aimé ce roman de Sylvie Testud : un style frais et direct, des personnages attachants, drôles et touchants. Un roman bien construit entre une première partie qui nous fait sourire et une seconde plus grave, plus pudique aussi autour des sentiments.

Gamines / Sylvie Testud. Fayard, 2006.

lundi 20 février 2012

L'Homme Bonsaï / Fred Bernard




Voilà l'adaptation BD par l'auteur de l'album homonyme édité chez Albin Michel Jeunesse. Une collègue me l'a prêté en se souvenant que j'avais beaucoup aimé l'album, présenté à une classe de CM2. 
Un capitaine de navire dépeint dans une taverne l'histoire de sa rencontre avec un arbre transformé en bateau. Cet arbre gigantesque lui raconte alors son histoire : celui d'un jeune et fragile potier entraîné de force sur un bateau pirate puis abandonné par les siens sur une île déserte. Une graine d'arbre tombée alors sur son crâne commence à prendre racine et à grandir. Malgré tous ses efforts, il ne peut l'enlever.
Après plusieurs mois de survie, il sera sauvé par un bateau chinois. Peu à peu, notre homme-bonsaï décuple ses forces devenant un véritable géant invincible, devenu trésor pour  ceux qui l'ont recueilli.
Dans cette superbe adaptation BD, le récit fantastique prend une autre gravité que dans le récit jeunesse. Une histoire amoureuse sensuelle et douloureuse nous est contée. Mais, la trame de l'histoire reste la même. Une très belle redécouverte associée à des illustrations une nouvelle fois très réussies.

L'Homme-Bonsaï / Fred Bernard. Delcourt, 2009

vendredi 17 février 2012

Hé, petite / Yaël Hassan.



A travers ce court récit autobiographique, Yaël Hassan, auteur en littérature pour la jeunesse, raconte son enfance et son adolescence rendues difficiles en raison de sa petite taille. Avec des mots justes, un ton mélânt humour et autodérision, elle démontre comment elle a fait une force de ce complexe qui finalement ne l'est que dans les yeux des autres. Soutenue par ses parents (et notamment un père aux remarques sages et rassurantes) et quelques adultes bienveillants, Yaël Hassan offre ici un récit résolument optimiste. A laisser à la portée de mains des ados ! 

Petit plus: chaque chapitre est introduit par des citations en lien avec le thème et plutôt bien choisies. J'ai noté celle-ci :
"La taille ne fait pas tout. La baleine est en voie d'extinction alors que la fourmi se porte bien." B. Vaughan. A méditer !
Dans la même veine, d'autres auteurs ont participé à cette collection nommée "Confidences" .

Hé, petite / Yaël Hassan. Editions de la Martinière, 2003.