samedi 31 décembre 2011

Les Hauts Plateaux / Lieve Joris


Lieve Joris est une journaliste et écrivaine belge. Attirée par l'Afrique grâce à un oncle missionnaire au Congo, elle parcourt depuis 20 ans ce continent. Dans "les Hauts Plateaux", elle nous fait partager son périple de 7 semaines dans une région inhospitalière à l'Est du Congo, à la limite du Rwanda. Elle quitte la vallée et le village de Minenbwe pour rejoindre Ulvira. Son voyage sera l'occasion de s'arrêter de village en village et d'être au plus près d'un peuple qui n'a jamais cédé face aux colons belges : les Banyamulenge et les autres ethnies qui habitent ce territoire.
Cette région est instable politiquement en raison de sa localisation, de nombreuses milices y sévissent dans un flou politique et militaire certain.

Entre les veillées religieuses et la visite des écoles et des marchés locaux, Lieve Joris raconte les petits riens et les grands évènements, le quotidien de ceux qu'elle a croisé. Mais, malheureusement, le récit reste au stade du constat et de la description. L'auteure ne nous fait aucunement partager son ressenti sur ce que lui apporte ce voyage. Récit sans émotion, où je n'ai pas eu l'impression que l'auteure est entrée réellement en contact avec la population, en raison semble t-il de la barrière de la langue et d'un accueil plutôt "froid".

Prix Nicolas Bouvier au Festival "Etonnants voyageurs" de Saint-Malo en 2009

Les Hauts Plateaux / Lieve Joris. Actes Sud, 2009.

mardi 27 décembre 2011

Obscura / Régis Descott


Quatrième de couverture : "10 AVRIL 1885. Dans une bastide d'Aix-en-Provence, la gendarmerie découvre une reconstitution macabre du Déjeuner sur l'herbe, le célèbre tableau de Manet, réalisée avec des cadavres. A Paris, le jeune Dr Corbel lutte chaque jour contre la syphilis et les maladies pulmonaires au chevet des laissés-pour-compte. Mais son destin va basculer avec l'apparition dans son cabinet de l'envoûtante Obscura, échappée de l'enfer des maisons closes, qu'un client avait fait poser quelques mois plus tôt telle Olympia, autre sulfureuse œuvre de Manet... "

Soutenu par un ancien camarade de la faculté de médecine, devenu aliéniste, le jeune docteur va se trouver personnellement mêlé à cet horrible fait divers. Une course contre le temps est lancée....
Si l'époque et l'atmosphère du roman (la naissance de la psychiatrie notamment) sont très intéressants, je n'ai pas complètement été emballée par ce roman de Descott. Les raisons ? Le scénario où bien vite, j'ai compris le rôle des protagonistes et le caractère des personnages, plutôt classiques et figés dans leur rôle. Mais, malgré tout, j'ai envie de continuer à découvrir cet auteur avec "l'Année du rat", noté dans ma LAL.

Obscura / Régis Descott. Lattès, 2009

vendredi 23 décembre 2011

Bienvenue 1 / Marguerite Abouet et Singeon


Bienvenue est une  jeune étudiante en Beaux-Arts qui vit dans une chambre de bonne avec se cousine Lola. Sans le sou, plutôt "nature" et franche, Bienvenue a l'art de mettre les pieds dans le plat, comme on dit.  Entre petits soucis et relations avec la famille, les amies et le voisinage, Bienvenue est une jeune fille d'aujourd'hui, qui assume plus ou moins son côté "décalée".
Bref, j'ai beaucoup aimé l'histoire et j'ai hâte de découvrir la suite. A quand le tome 2 ??

Bienvenue 1 / Marguerite Abouet et Singeon. Gallimard, 2010

lundi 19 décembre 2011

ma PAL de Noël

Voilà mon programme de lecture pour cette pause de fin d'année !! :

  


 
 



J'ai déjà bien commencé le roman de Régis Descott, auteur que je découvre. Après avoir lu et beaucoup apprécié "Ronde de nuit', je profite du défi d'Yspadadden pour relire avec plaisir (enfin, j'espère) Sarah Waters. Deux BD s'ajoutent à cette liste : "L'âge de déraison" notée sur ma LAL depuis sa sortie et "Bienvenue", par l'auteure de "Aya de Yopougon".


Bon Noël !! 

dimanche 11 décembre 2011

L'Autocollant / Leonora Sartori


Les années 80, en Italie. Leo a 8 ans et supporte avec difficulté les activités militantes de ses parents. Activités qui la poursuivent jusqu'en dans sa chambre puisque sa commode porte les traces de ces "combats" : des autocollants contre le nucléaire, la faim dans le monde et surtout cet autocollant orange représentant les "six" de Sharpeville en Afrique du Sud. Six condamnés noirs qui marqueront l'enfance et l'adolescence de cette petite fille et dont on suit l'histoire en parallèle. En septembre  1984, ils ont manifesté contre la hausse des loyers de leur township (leur maigre salaire n'y suffit plus) décidée par le maire-adjoint. Jour noir où tout bascule : le maire est assassiné et ses six là paieront pour les autres. Condamnés à mort, ils seront finalement libérés au bout de 7 ans d'emprisonnement.

Cette histoire porte sur un fait réel, l'auteure en 2004 s'est rendue en Afrique du Sud pour rencontrer ceux qui ont marqué à jamais son enfance. Ce premier roman est intéressant mais me laisse sur ma faim. J'aurai aimé en savoir plus sur l'histoire de ces 6 personnes condamnées car les évènements sont assez vite survolés. Par contre, le personnage de Léo m'a touché, par cette enfant "prise au piège" par la vie de ses parents, solitaire, qui comprend à l'âge adulte le combat des siens.

"Enfant, j'avais jeté un regard détaché et sceptique sur la vie adulte. Comme si je n'étais qu'un simple remplaçant : avant d'entrer sur le terrain, je voulais observer attentivement les autres joueurs, étudier leurs mouvements, m'imprégner des couleurs des équipes. Parce que je ne voulais pas me tromper. Maintenant, le temps avait passé. Suffisamment de temps pour prendre mes distances et découvrir ce monde-là avec des yeux neufs.(...) Une petite voix perfide me demanda si ça en valait la peine. Mais une voix légère me répondit qu'une génération ne suffit pas. Les batailles sont plus longues, et peut-être fonctionnent-elles comme une course de relais. On se passe le témoin." p.160

L'Autocollant / Leonora Sartori. Editions Liana Levi, 2011








vendredi 9 décembre 2011

La Bataille / Patrick Rambaud


En 1809, l'Empereur Napoléon lance près des villages d'Aspen et d'Essling une nouvelle bataille contre l'Archiduc autrichien. Les Français doivent maintenir leur position en franchissant le Danube sur des ponts de fortune. Durant deux jours et deux nuits, les deux armées vont vivre une véritable boucherie.

Je redoutais un peu la lecture de ce roman (Prix Goncourt en 1997) dont le thème ne m'inspirait pas mais il était à lire dans le cadre d'un club lecture. Et bien, à mon grand étonnement, j'ai apprécié cette histoire dans laquelle l'auteur ne nous épargne aucun détail. Il met en scène les personnages historiques, l'Empereur, ses principaux généraux et commandants, tout en leur donnant une consistance romanesque. C'est très réussi, on ne s'ennuie pas un seul instant et je souhaite même en connaître un peu plus sur la véritable Histoire, cette fois-ci. C'est pas peu dire !!

La Bataille / Patrick Rambaud. Grasset, 1997

dimanche 27 novembre 2011

A nouveau, laisser une trace de mes lectures...

j'y pensais bien depuis quelques temps, le retour d'Anne y a beaucoup contribué,et puis surtout l'envie à nouveau de partager avec vous mes dernières lectures....mais sans contrainte cette fois-ci, (on oublie le google reader qui explose !)  seulement par plaisir et quand mon agenda surbooké me le permettra. A très vite...