lundi 8 octobre 2012

Et voraces ils couraient dans la nuit / Jean-Pierre Ostende


 
Jacques Bergman travaille au sein de la société DARWIN, spécialisée dans l'audit d'entreprise. DARE- WIN, comme oser, gagner.
Leur principe : Aller au- delà, "Si nous voulons trouver des solutions concrètes pour améliorer un service (...), il ne faut pas s'en tenir aux chiffres. (...) Notre matériel de base, c'est l'information. L'outil majeur, les questions. (...) Nous voyons ce que personne ne voit et qui est évident. Du familier, nous faisons de l'étrange, et de l'étrange du familier, nous sommes des créatures créatives".

Entouré de collègues tout aussi névrosés que lui et de Sanglier, son patron, celui qu'ils suivent fidèlement, Bergman se voit attribuer une nouvelle mission au sein de la société PETRA, spécialisée dans la prise en charge des addictions. Cette société est au bord de l'implosion et DARWIN doit trouver une solution.

La 4ème de couverture annonçait "un roman sur l'addiction au sens large du terme, l'utilisation dévoyée des nouvelles technologies, la souffrance au travail et la question sous-jacente de l"identité dans le cadre professionnel(...)". Je n'y ai, pour ma part, trouvé qu'une galerie de personnages névrosés, qui m'ont laissé de marbre. Quelques réflexions sur le monde de l'entreprise m'ont fait sourire mais le choix de traiter le roman et ses personnages sous une forme "paranoïaque"  et sans profondeur m'a fait lâcher prise dès les premières pages. (Je suis quand même aller au bout mais dans la souffrance !).

Et voraces ils couraient dans la nuit / Jean-Pierre Ostende. Gallimard, 2011.








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